Site de Hubert Ghestem
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Notre avenir

 

Voici des réflexions écrites depuis quelques années sur la manière dont je vois l'avenir:

 

 

L'avenir technique

Le monde a évolué depuis des millénaires. On peut suivre en particulier le comportement de nos ancêtres durant les siècles derniers où les changements furent progressifs et relativement lents. Maintenant tout s’accélère et j’ai l’impression qu’on arrive à une limite. Comment va-t-on vivre durant les siècles qui viennent ?

Je répète souvent à qui veut l’entendre, que nous ne pourrons pas continuer bien longtemps à bénéficier des commodités de la civilisation technique actuelle. On remplace la voiture au bout de 10 ans (la prime à la casse nous y pousse même), un ordinateur est remplacé au bout de 2 à 4 ans. Le téléphone mobile doit être changé tous les ans si on veut bénéficier de ses derniers perfectionnements. Nos petits-enfants qui naissent actuellement auront-ils ces mêmes possibilités quand ils auront 20 ou 30 ans ? J’en doute car les Chinois achètent eux aussi maintenant beaucoup de voitures, d’ordinateurs et de téléphones. D’autres grands pays qui se développent font de même : Inde et Brésil. Je pense qu’à cette allure, on ne pourra pas continuer pendant des dizaines d’années et à travers le monde, à changer de voiture tous les 10 ans, d’ordinateur tous les 4 ans et de téléphone mobile tous les ans.

Reprenons l’exemple de la voiture. On construit un habitacle très confortable, bien suspendu, avec de bons sièges, muni de la climatisation et de la stéréo, tout cela pour 10 ans ! Les matières premières vont manquer pour continuer à construire ces voitures par dizaines de millions par an. Une voiture contient beaucoup de métal et aussi de plastique qui est fabriqué à partir du pétrole. Le pétrole sert donc à la construire et ensuite à la propulser. On sait que les réserves de pétrole ne sont pas inépuisables.

Dans ce qui précède, je m’en tiens seulement à l’aspect technique de notre vie.Les autres aspects ne sont guère réjouissants : On a eu la crise financière en 1998. La dette publique s’accroît de manière démesurée, en France et ailleurs. L’eau est de plus en plus polluée partout dans le monde. On absorbe des pesticides dans nos aliments. Le nucléaire comme source d’énergie n’a pas toutes les qualités et on n’a pas encore trouvé d’autres bonnes sources d’énergie pour le remplacer.

Je prends rendez-vous dans 20 ans avec mes petits-enfants, si je suis encore là, pour faire le point sur leur manière de vivre.

                                5 février 2010

 

Un an après

  Depuis la publication de cet article, deux évènements importants ont eu lieu :

- Un grave accident à la centrale nucléaire de Fukushima au Japon, conséquence du tsunami qui a suivi un tremblement de terre. Après le passage du tsunami, les systèmes de secours ne fonctionnaient plus, des explosions se sont produites. J’ai tout de suite compris que c’était grave malgré les messages rassurants de l’exploitant Tepco.
Le contrôle d’un réacteur s’effectue normalement dans une salle à l’aspect tranquille à partir de pupitres, d’écrans, de cadrans, de résultats affichés. Derrière cette salle de contrôle, les installations sont complexes. Les grands chefs eux-mêmes ne connaissent pas tout le détail du matériel installé. Pour intervenir, il faut consulter les plans et les notices d’utilisation. En cas de problème en fonctionnement normal, on a le temps d’opérer, chacun selon sa spécialité. A Fukushima, les responsables n’avaient pas prévu un accident aussi grave et ont été dépassés. Ils ont agi dans l’urgence pour parer au plus pressé. Ils ont ainsi arrosé les réacteurs avec de l’eau de mer ou déversé de l’eau radioactive dans la mer.
On ne parle presque plus de Fukushima en ce moment. La radioactivité de la grande zone terrestre irradiée autour de la centrale ne se voit pas et de plus n’est pas répandue régulièrement et est provoquée par divers radioéléments. On ne sait pas quand la vie pourra reprendre normalement dans cette zone. Quant à la contamination marine, on sait encore moins où partent les radionucléides qui y sont arrivés et quelle sera leur action sur le milieu marin.

- La révolte populaire dans les pays arabes situés autour de la Méditerranée : Tunisie (renversement de Ben Ali), Egypte (chute de Hosni Moubarak), Libye (intervention internationale en cours contre les troupes de Kadhafi), Algérie (Bouteflika promet une réforme de la constitution) , Maroc (Mohamed VI a créé une commission pour la réforme de la constitution) et Syrie (manifestations réprimées durement), et plus loin au Yémen.
Les manifestants rejettent des dictatures corrompues et veulent la démocratie, autrement dit, ils aspirent à plus de liberté, à plus d’égalité. Il faudra certainement plusieurs décennies aux sociétés arabes pour arriver aux changements demandés. A part l’arrivée, depuis la Tunisie, de nombreux immigrants clandestins en Italie, ce « printemps arabe » a peu de répercutions pour l’instant en Europe.

La situation économique de certains pays européens n’est pas brillante : après la Grèce et l’Irlande, c’est au tour du Portugal de bénéficier d’un plan d’urgence du FMI. La France continue à avoir un déficit budgétaire colossal.

                                                                                                26 mai 2011 

 Deux ans après

  A l’échelon national, on vit au-dessus de nos moyens pour maintenir notre niveau de vie décrit ci-dessus il y a deux ans. On y parvient en faisant travailler pour nous les Chinois et en empruntant pour acheter leurs produits. C’est normal en conséquence qu’il y ait d’un côté, le chômage et de l’autre, la crise financière. Pour le chômage, comment voulez-vous donner du travail à tout le monde si, chez nous, on ne fabrique plus de vêtements, ni de téléviseurs, ni de téléphones. Et concernant la crise financière, on est loin de sortir de la dette : on voit bien que les réunions à l’échelon européen ou les rencontres Sarkozy-Merkel se sont multipliées sans apporter de véritable solution. Et si l’on poussait du côté rigueur, les Français ne l’admettraient pas comme les Grecs qui manifestent de plus en plus fort. Comme dans tout bon ménage, l’Etat devrait gérer son budget. Il faudrait que ses dépenses ne dépassent pas ses recettes. Il commence enfin à s’inquiéter de sa dette, il a programmé quelques économies qui sont en fait des économies de bouts de chandelles et il ne va pas (ne peut pas) diminuer sensiblement les gros budgets comme ceux de l’enseignement, de la défense ou des aides sociales. Savons-nous que l’équivalent de tous nos impôts sur le revenu n’est pas suffisant pour payer seulement les intérêts de la dette de l’Etat. Conclusion : nous sommes mal partis !

 Je quitte ce domaine économique difficile pour aller dans le domaine scientifique, plus serein, dans lequel j’ai noté deux découvertes : la première, incomplète, faite par le CERN de Genève (que j’ai visité, voir ma rubrique « Univers ») concernant la possible existence du Boson de Higgs. C’est le chainon manquant qui permettrait de valider le modèle actuel de la physique des particules. Des expériences du CERN montrent que ce Boson peut exister mais on n’en est pas sûr à 100 %. Il faut continuer les essais. La deuxième : la découverte d’une nouvelle exoplanète (une planète comme la terre qui tourne autour d’une étoile) qui serait habitable. Ces deux découvertes montrent que notre savoir continue à se développer malgré les vicissitudes qui existent à travers le monde.

 Une constatation pour terminer : la vie administrative est de plus en plus compliquée. Partout, à la mairie, à la médiathèque, à la banque, pour une location, il faut fournir un tas de renseignements et de justificatifs. Les rubriques de la feuille de déclaration de revenus augmentent en nombre d’année en année.
                                                                                                                             
18 février 2012

Deux ans et demi après

Un ami m'a communiqué l'adresse sur Internet d'un Ingénieur Conseil (www.manicore.com) qui, dans une intervention devant une commission d'enquête du Sénat, corrobore ce que je dis depuis plus de deux ans. Chiffres et courbes à l'appui, il démontre que dans le monde, nous avons passé le pic de production de pétrole et aussi celui du gaz: le pétrole et le gaz sont maintenant sur une courbe descendante. Pour produire de l'électricité, l'éolien et le photovoltaïque, à fonctionnement intermittant, ne sont pas intéressants car il faut entretenir en parallèle des centrales classiques pour alimenter le réseau de façon constante. J'apprends aussi que dans le monde, la première source d'énergie pour produire de l'électricité est le charbon (40%).

Je disais, lors de l'élection présidentielle, au sujet du programme du candidat Hollande, que la croissance ne se décrète pas par un claquement de doigt. Cet Ingénieur démontre aussi que dans notre contexte où énergie et économie sont liées, la croissance n'est plus possible.

                                                                                                                            27 juillet 2012

 Trois ans après

 Je constate malheureusement que les commentaires écrits ci-dessus depuis 3 ans sont plus que jamais d’actualité. Hollande a eu beau proclamer ‘Le changement, c’est maintenant’, les déficits, le chômage ont empiré. Il demande actuellement de réduire les dépenses. Or les gros budgets de l’Etat augmentent encore : l’enseignement par l’embauche de 60 000 enseignants supplémentaires, la défense par l’envoi de l’armée au Mali, la charge de la dette par des emprunts toujours nécessaires.

Un autre sujet d’inquiétude pour moi a vu le jour : le Mali. Certes l’armée française a fait fuir en un premier temps les Djihadistes. Mais après ? Comme Bush en Irak, Hollande va s’empêtrer dans ce pays divisé, sans armée sérieuse, avec des Islamistes toujours présents dans et autour du pays. Et s’il l’abandonne, la situation sera pire qu’avant.

                                                                                                                                 11 mars 2013

Trois ans et demi après

 Un message reçu dernièrement m’a fortement intéressé : il s’agit du point de vue du Père Yannick Bonnet sur la situation actuelle de la France. Le texte peut se retrouver sur le Web à l’adresse: (site disparu).
Ce Père Bonnet, polytechnicien, chimiste et prêtre, explique qu’avec Hollande et ses ministres sectaires et incapables, la France va couler mais qu’après avoir touché le fond, un renouveau extraordinaire apparaîtra. Nous vivons, surtout depuis quelques semaines, cette dégringolade : la cote du président est à 15%. Il n’a pas été respecté aux cérémonies du 11 novembre. Les Bretons sont exaspérés et cassent les portiques : c’est un début d’anarchie.
Le monde se matérialise. Les valeurs chrétiennes sont abandonnées : les saints ne sont plus mentionnés comme tels sur les chaînes de TV publiques ou sur les timbres-poste. La théorie du genre dans ses excès s’installe… Mais après être descendue bien bas, la France se redressera de manière inattendue. Gardons espoir.

                                                                                                           16 novembre 2013

Cinq ans après

 En octobre 2014, le journal « La Croix » auquel je suis abonné, à l’occasion de son N° 40 000, faisait une prospective sur le thème « Demain » et publiait le sentiment de 40 personnalités sur le sujet. Toutes étaient optimistes pour l’avenir sauf Emmanuel Carrère. J’ai envoyé la réaction suivante au Courrier des Lecteurs :
« Comme Emmanuel Carrère, je pense que des catastrophes vont arriver. […] Un tas de problèmes apparaissent : la terre se réchauffe, […] les djihadistes s’étendent, la dette nationale continue à augmenter, le monde relationnel est de plus en plus difficile à vivre. Je pense donc que sur un point ou un autre, ça va craquer mais qu’ensuite, on repartira pour un monde meilleur ».
Sur plusieurs jours, le journal a publié un grand nombre de réponses, toutes écrites avec beaucoup d’espoir ou faisant état de doux rêves. La mienne, négative, n'a pas été retenue. Le journal ne voulait pas tomber dans le défaitisme ambiant. Pourtant, trois mois après, le 7 janvier 2015, 12 personnes étaient tuées à Charly Hebdo. Et maintenant, après la fusillade du Bataclan, l’état d’urgence a été décrété en France. D’autre part l’économie ne repart pas, le taux de chômage continue à augmenter et des migrants arrivent en Europe depuis un certain temps. Nos gouvernants ont déçu la majorité des Français. Ils n’ont pas réussi à résorber le chômage alors que les conditions extérieures sont bonnes : pétrole peu cher, taux d’intérêt très bas. Ce n’est pas en invoquant les valeurs de la République ou la laïcité qu’ils vont redonner un élan ou même une unité aux citoyens. La droite de son côté offre un spectacle affligeant. Dans cette situation, le Front National a obtenu un beau score pour les élections régionales. Oui, la France continue à tomber bien bas.
Une bonne nouvelle est quand même arrivée la semaine dernière pour l’avenir de la planète : la réunion sur le climat COP21 à Paris, sous l’égide de l’ONU, s’est terminée avec un accord signé par tous les Etats participants.

                                                                                                           16 décembre 2015

6 ans après

 

La France n'a pas encore touché le fond (voir le commentaire de novembre 2013) mais elle s'en approche. Hollande, dans le livre "Un président ne devrait pas dire ça", s'est livré à des confidences indignes d'un chef d'état. Lui qui au début se voulait un président normal, proche des Français, a tout raté. Sa popularité continue de baisser: actuellement, seuls 4 % des Français sont satisfaits de son action. Il vient de commander 16 TVG qui circuleront à petite vitesse: un non-sens. Qui les paiera? ses successeurs. Les policiers manifestent leur grogne dans la rue malgré leur devoir de réserve.

Hollande qui veut que les Français l'aiment et soient unis a commencé par les diviser avec le mariage pour tous. L'ABCD de l'égalité institué par Benoît Hamon, son ministre de l'Education Nationale, a été arrêté parce que certains parents, pas d'accord sur cette façon de voir, n'envoyaient plus leurs enfants à l'école. D'une manière générale, l'action de Hollande n'a jamais été cohérente. Par exemple, il a commencé par diminuer l'aide pour l'apprentissage voulue par son prédécesseur pour ensuite favoriser ce moyen comme lutte contre le chômage. Il a supprimé la TVA sociale de Sarkozy mais a ensuite augmenté, contre sa promesse, le taux de TVA pour tout le monde. Les changements permanents concernant l'impôt sur le revenu brouillent les esprits. Les portiques d'écotaxe ont été abandonnés, soit une perte de plus d'un milliard pour l'installation et la désinstallation et surtout une perte de taxes sur les camions parcourant la France. Sa promesse d'inverser la courbe du chômage est ridicule: il ne faut pas se réjouir s'il y a 19 000 chômeurs en moins alors que depuis son arrivée il y en a 500 000 de plus. On voit toujours Hollande sourire. Peut-on sourire quand la situation de la France est grave ?

                                            30 octobre 2016

 

7 ans après

 

Le Mali : Le 13 janvier 2017, Hollande proclame à Gao : « Nous (le Mali et la France) avons mis un coup d’arrêt à ces groupes terroristes ». Cinq jours après, dans la même ville, 77 morts et 100 blessés lors d’un attentat suicide. Cela fait 4 ans que l’opération Serval a été lancée au Mali. Voir plus haut le commentaire que je faisais le 11 mars 2013 au lancement de cette opération.

                                                                                            24 janvier 2017

 

Macron vient d’être élu. Comme tous les prédécesseurs, il a fait des promesses. Comme tous les prédécesseurs, il pourra difficilement les tenir. Son premier chantier est la sécurité : rien à dire là-dessus sinon que les attentats sont difficiles à éviter. Hollande a voulu la « refondation de l’école ». Elle n’a pas eu lieu puisque Macron prend l’Education comme 2ème chantier. Il lui sera aussi difficile de faire bouger le « Mammouth ».  Le 3ème chantier est celui du travail. Je ne vois pas comment Macron pourra faire mieux que le « redressement productif » de Hollande, bien faible. La France fabrique toujours du champagne, du vin et du fromage mais plus de téléviseurs, d’ordinateurs, de téléphones, d’appareils ménagers ou de vêtements (ou si peu). L’agriculture vit difficilement. Le numérique crée des emplois mais en fait disparaître d’autres.
En plus de ces difficultés, on a vu au premier vote des élections présidentielles que la France est divisée en quatre : donc les oppositions à Macron vont se manifester. La France est descendue bien bas avec Hollande. Je crains qu’elle ne touche le fond avec Macron (voir message du 16 nov 2013).

                                                                                          12 mai 2017

9 ans après

Macron a cru qu’il pouvait foncer pour réformer la France. Il a voulu en réduire le déficit en augmentant les taxes : sur les retraites, sur l’essence, et là, les gilets jaunes sont apparus, qui dénoncent aussi un manque d’attention de nos gouvernants envers le citoyen de base. En fait, j’avais prévu (en mai 2017, voir ci-dessus) que la France aurait des problèmes parce que Macron avait été mal élu, soutenu réellement et seulement par le quart des Français.
Et nous voilà en pleine crise de société que les commentateurs essaient d’expliquer. En un sens elle se comprend : la publicité, dont on est envahi, nous présente une vie belle et facile que beaucoup de Français ne connaissent pas, d’où la révolte.
J’ajoute encore que nous sommes liés à l’international. En économie, Macron ne peut pas décider ce qu’il veut. Tout comme Hollande avec Florange, il ne peut pas empêcher Ford en Gironde ou Ascoval dans le Nord de fermer.
Pour terminer je fais encore une prédiction. Il n’est pas impossible, un jour, que le réseau Internet utilisé au quotidien par les entreprises, l'administration et les particuliers, soit mis hors service à grande échelle par des pirates malveillants ou par un pays en brouille avec d’autres. Des arrêts localisés se sont déjà produits.
                                                                                   28 février 2019

10 ans après

Depuis 10 ans, je constate que l’état du monde et celui de la France en particulier se dégrade. Et voici qu’une épidémie imprévue affecte la planète entière. En ce moment, on parle beaucoup de « l’après » qui s’annonce difficile. En particulier, beaucoup disent que les questions écologiques vont être reléguées au second plan. De toute façon, je pense que sur ce sujet, on ne peut guère agir. Il y aura toujours des avions dans le ciel et des voitures sur les routes et on continuera à construire des habitations. On prône par exemple la voiture électrique qui, à mon avis, est loin d’être écologique aussi bien lors de sa fabrication que lors de son utilisation. L’électricité qui l’alimente provient principalement du nucléaire ou des produits fossiles. De plus, la durée de vie de ces voitures ainsi que des appareils ménagers et des smartphones est de plus en plus réduite, car on change tous ces objets pour avoir le dernier modèle plus perfectionné.
On voit donc que l’homme utilise abondamment les ressources de la terre et qu’il la pollue. Les guerres également utilisent les ressources de la terre et en plus tuent les habitants et détruisent les villes. La religion catholique dit que le péché originel est dans l’humanité. Ce qui fait que chacun de nous est plus ou moins égoïste, accapareur, jaloux, profiteur. Il est utopique de demander à tous un comportement exemplaire pour sauver la planète.
D’autre part le monde aura une fin, affirme aussi la religion chrétienne. Je pense qu’à l’allure de plus en plus rapide de l’évolution du monde, on ne pourra plus continuer à vivre ainsi pendant des siècles. Comment le monde va-t-il se terminer ? Je n’en sais rien. Peut-être par une pandémie qui s’attaquera aussi bien aux hommes qu’aux animaux ? Ou qu’après l’effondrement de notre civilisation, la majorité de l’humanité disparaîtra sauf un petit noyau qui, isolé dans un coin de la planète, repartira à zéro pour se développer.
Pour le moment, nous sommes gâtés par la technique. Le smartphone est dans toutes les mains. Internet a été bien utile pour éviter l’isolement pendant le confinement.

 

                                                                                    13 juin 2020

 

11 ans après

 

Au début de l’épidémie, une amie âgée a dit : « En 1917, la grippe espagnole a duré 3 ans. Ici, on en a aussi pour 3 ans ». On ne la croyait pas. En fait, elle avait raison : on est bien parti pour 3 ans.

 

Je reviens sur le sujet de la voiture électrique qui est appelée à remplacer définitivement la voiture thermique dès 2035 par une décision de Bruxelles. Nous assistons ici à l’inverse de ce qui se passe habituellement dans l’industrie où l’invention humaine et le savoir-faire développent d’abord des techniques, par exemple le moteur diesel, avant que ces techniques soient ensuite agréées et encadrées par la réglementation.
En inversant ainsi l’ordre habituel de l’évolution industrielle, et en avançant à marche forcée vers la voiture électrique sur l’ordre de nos gouvernants, on s’expose à des déboires. Citons en premier lieu le problème des batteries qui n’aiment pas les recharges rapides prévues dans les stations le long des routes ou autoroutes. Leur durée de vie va être réduite. L’autre problème est celui de ces stations de recharge. Il faudra d’immenses parkings avec 100 ou 200 points de recharge pour absorber le flot des voitures, surtout pendant les vacances. Ensuite, pour alimenter électriquement ces stations, il faudra faire aboutir à chacune d’elles une ligne haute tension suffisamment puissante.
Je ne soulève pas ici les problèmes dont on parle habituellement : poids des batteries et l'impact écologique à leur production et à leur élimination, électricité en grande partie d’origine nucléaire en France ou thermique (gaz et charbon) dans d’autres pays.

 

Dernier sujet : Les pannes d’Internet deviennent de plus en plus courantes. En juin, une partie d’Internet a planté : Amazon, en particulier, n’était plus accessible. En juillet, 800 magasins Coop ont dû fermer en Suède. Comme je le disais en 2019, on peut s’attendre à des mises hors service à grande échelle.

                                                                                    4 août 2021

 

13 ans après

 

Quand j’ai commencé à écrire cette rubrique en 2010, on vivait dans un monde relativement tranquille. Mais depuis :

  • Un tsunami, phénomène naturel, a détruit la centrale nucléaire de Fukushima.
  • Des pays arables ont fait leur révolution. La Syrie en particulier n’a pas encore retrouvé la paix.
  • Une pandémie qu’on croyait pouvoir arrêter par un confinement strict de quelques semaines dure encore depuis bientôt trois ans.
  • Le dérèglement climatique se manifeste de plus en plus.
  • L’attaque de la Russie contre l’Ukraine il y a presque un an, a surpris car on n’imaginait plus une guerre en Europe. On n’en voit pas encore la fin. L’économie mondiale est fortement perturbée.

Devant un monde de plus en plus troublé, on ne peut penser qu’à un avenir sombre. Ainsi, les manifestants actuels contre les projets gouvernementaux de retraite pourront-ils jouir tranquillement de leur retraite comme ils le pensent, dans 10, 20 ou 30 ans ?

Pour alimenter la voiture électrique appelée à remplacer la voiture thermique, il faudra beaucoup d’électricité. Il en manque déjà en France. La centrale à charbon de Saint Avold vient d’être remise en service. Macron a annoncé la construction de 6 centrales EPR qui ne seront productives que dans 12 à 15 ans. En Allemagne, les plans sont déjoués avec le défaut d’approvisionnement du gaz russe : le pays devra en partie importer du gaz de schiste d’Amérique, nettement pollueur lors de son extraction. Ajoutons que les Allemands en envisageant de doubler leur parc de centrales au gaz, ne sont pas très écologiques.

                                                                                     26 janvier 2023

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